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Bleret

En bordure du village, à la limite des cultures, l’église Saint-Maurice est un monument de grand intérêt. Elle se remarque surtout par sa tour trapue en mollons de calcaire et de grès, remontant aux XIVème – XVème siècles. Le niveau supérieur a conservé sur chaque face des ouïes géminées et cintrées, reposant sur des piédroits chaînés. Quant aux autres percements, ils ont été aménagés lors de la restauration de 1887. la tour est coiffée d’un pavillon et d’une flèche octogonale d’éternit, terminés par une croix et un coq en fer forgé.

En 1886-1887, l’architecte gantois Auguste Van Assche a été chargé de restaurer en profondeur le sanctuaire. Il en a modifié considérablement l’aspect en élevant des annexes à la tour, des bas-côtés, un transept saillant et un chœur, dans le style gothique primaire. Une dalle insérée dans la maçonnerie du chevet rappelle l’événement : " En l’an de grâce 1887/l’Eglise St Maurice a été restaurée/et agrandie par dons volontaires/Curé Victor Demarteau/Bourgmestre Henri Boux/honestum utili ".

A l’intérieur, les nefs sont séparées par des arcades en arc brisé, aménagées en 1887. ces dernières reposent sur des colonnes cylindriques en calcaire, à chapiteaux carrés et biseautés. Les colonnes au nord sont gothiques (XIVème – XVème siècles) et ont servi de modèle à celles du sud lors de la restauration de 1759. Le visiteur reconnaîtra un magnifique calvaire daté de 161(5?), un exceptionnel fichier de confrérie en style Régence (milieu du XVIIIème siècle), des autels et des bancs de communion néo-gothique.

Au n° 82 de la rue H. Docquier, se trouve une importante propriété blottie dans les arbres et clôturée par des murs de briques. Cette imposante demeure en briques et calcaire est constituée d’un corps central élevé pour A. Boux en 1820. il s’agit d’un double corps de deux niveaux et cinq travées, limité par des harpes d’angle. Les grandes baies rectangulaires à encadrement de calcaire étaient autrefois dotées de contrevents. Le bâtiment est coiffé d’une toiture d’éternit à la Mansart, percée d’une jolie lucarne en bois. La partie centrale de l’édifice a été agrandie à gauche d’une annexe dans la première moitié du XIXème siècle et à droite d’une tour en 1910.

A l’autre extrémité du village, le promeneur s’attardera au niveau de l’important carrefour des rues Louis Maréchal, Amédée de Lantremange et du Parc Industriel. Quatre fermes en quadrilatère s’y sont implantées. L’imposante ferme, sise au n° 31 de la rue Louis Maréchal, a été construite au début de XIXème siècle. Elle présente une intéressante aile à rue, qui comprend le logis, le portail d’entrée et le logis des domestiques. Dans la même rue, au n° 33, la ferme a été profondément remaniée et n’a conservé que son portail à arc déprimé, clavé, sur montants harpés. La clé centrale porte l’inscription suivante " P.G.1777 ".

Les bâtiments de ferme situés au n°1 de la rue Amédée de Lantremange, formaient jadis un quadrilatère. Une inscription gravée sur la clé du portail donne les noms des propriétaires et la date de construction : " MEVRIS.MOISSE/ANNO.1763 ". Le logis attirera toute notre attention : les fenêtres sont disposées de manière originale sur deux niveaux et demi ; elles ont une forme caractéristique, à linteau bombé et clé passante, ourlée.

La charmante maison située en face de la ferme remonte à la deuxième moitié du XVIIIème siècle, mais a été entièrement transformée au XXème siècle. Elle est élevée en briques blanchies et calcaire, sur un soubassement cimenté et goudronné. Les fenêtres à linteau en accolade et appui saillant sont très surprenantes. Une bâtière de tuiles recouvre la construction.