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La vallée du Geer

Elle traverse le territoire sur toute sa longueur. La rivière est bordée d’arbres sur tout son trajet, saules, peupliers y sont abondants, elle mérite une promenade à pied ou à cheval.

Le Geer est un des principaux affluents en rive gauche de la Meuse. Son bassin versant couvre une superficie de 463 km . Ses sources sont situées à Abolens et Lens-Saint-Remy. De sa source à Riemst où il quitte le pays, le Geer parcourt 54 km. Dans la région de Waremme, ses principaux affluents sont le ruisseau d’Omal, le milieu exceptionnel du Wachnet, la Mule et l’Yerne. Le Geer et ses affluents traversent une région fortement peuplée et essentiellement vouée à l’agriculture intensive et à certaines agro-industries. Ces trois facteurs sont à l’origine de graves problèmes de pollution des eaux de surface. Jusqu’en 1991, le Geer était un véritable égout à ciel ouvert dépourvu de vie piscicole. La pollution exceptionnellement grave du Geer a sensiblement diminué ces dernières années, surtout dans sa partie amont. Cette amélioration est due à l’installation de stations d’épuration, à l’arrêt des activités de certaines sucreries, à l’installation de bassins de récupération et à l’affectation de ces eaux récupérées à l’irrigation agricole… Depuis cette période, des déversements de poissons réintroduits dans le Haut-Geer permet de dire que la rivière est redevenue vivante et que tous les espoirs sont permis pour l’avenir, tout du moins si toutes les parties concernées poursuivent leurs efforts. Si le cours principal du Geer reste d’une qualité biologique relativement mauvaise, certains de ses affluents comme par exemple le ruisseau du Wachnet sont plus riches d’un point de vue faunistique car des études ont permis d’y répertorier des "cassets" à Trichoptères à fourreau (Goéridés, Glossomatidés et Limnéphilidés). Les organismes dominants sont le Crustacé Gammarux pulex.

On note également la présence de Planaires Dugesia. Des recensements par pêche à l’électricité menés au cours de l’année 1992 ont permis de constater la présence dans le cours du Haut-Geer de 14 espèces de poissons présentes à des degrés divers (essentiellement des poissons issus des rempoissonnements expérimentaux).

Les plus nombreux étaient l’épinoche, l’épinochette et le gardon.

On trouve de nombreux invertébrés aquatiques dans le Geer. Parmi ceux-ci citons des némouridés, genre Nemoura qui font partie de la famille des plécoptères ; des baetdae genre Baetis qui font partie de la famille des éphéméroptères ; des glossomatidés, des goéridés, des limnéphilidés et des hydropsychidés qui font partie de la famille des trichoptères ; des sialidés genre Sialis de la famille des mégaloptères ; des dytiscidés et des hélodidés de la famille des coléoptères ; des chironomidés, des simuliidés et des tipulidés de la famille des diptères ; des gammaridés et des asellidés de la famille des crustacés ; des ancylidés genre Ancylus, des limnaeidés genre Limnaea, des planobidés genre Planorbis et des spaeriidés genre Psidium de la famille des mollusques ; des planariidés genre Polycelis et des dugésiidés genre Dugesia de la famille des planaires ; des erpobdellidés genre Erpobdella et des glossiphoniidés genre Glossiphonia de la famille des sangsues ; signalons encore des tubificidés de la famille des vers annélidés oligochètes.

Les principales espèces de plantes aquatiques intéressantes sont la petite berle, le cresson de fontaine, le callitriche à fruits plats, l’ache faux-cresson, la renoncule à pinceau et le potamot à feuilles pectinées.

Le cours du Geer traverse Waremme de Grand-Axhe à Lantremange en passant par Oleye
    
Vu les pollutions que la rivière a subies durant de nombreuses années, on comprendra aisément que l’ichtyofaune soit très pauvre. Lors des contrôles effectués, en 1991, par Environnement et Progrès et l’Université de Liège, il ne fut relevé que l’épinoche et l’épinochette comme espèces présentes et ce quasi exclusivement dans les affluents.