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Waremme

Les vicissitudes de l’histoire n’ont pas épargné le patrimoine architectural de Waremme. Il n’en reste pas moins un petit nombre de bâtiments de caractère qui constituent la mémoire de la petite cité hesbignonne.

Le vestige le plus ancien se dissimule au fond d’un couloir d’entrée, au n° 47 de la rue H. Stiernet. Il s’agirait de la porte d’accès de la brasserie de l’ancien couvent des Récollets. Cette baie conserve un bel encadrement de calcaire à mouluration gothique, de la première moitié du XVIème siècle. Le petit culot à tête humaine recevait à l’origine la retombée d’un larmier. Notons également le goulot d’évacuation des eaux, à droite du seuil.

La maison située rue Visigate n° 16 présente une intéressante façade de la seconde moitié du XVIIIème siècle. De trois travées sur deux niveaux, elle est percée de baies en calcaire, à linteaux échancré et clé ourlée.

De la fin du même siècle date la jolie chapelle Saint-Eloi, à l’angle de la rue Saint-Eloi et de la chaussée Romaine. Cette élégante construction octogonale, en briques blanchies et calcaire, est éclairée par des ouvertures ovales. A l’intérieur, le retable d’autel est rehaussé de rocailles.

En dépit de l’ancienneté de son nom, la rue Porte de Liège s’est vue partiellement rebaptiser avenue Leburton. Au n° 6, l’élégante maison Lejeune-d’Anglure forme la toile de fond d’une bien jolie placette. Le double corps central néo-classique, de cinq travées sur deux niveaux, fut bâti vers 1790, tandis que les ailes plus basses datent du XIXème siècle. Remarquons les fenêtres rectangulaires soulignées par une corniche moulurée typiquement néo-classique. Devant la maison, l’Arbre de la Liberté est parfois appelé Arbre de l’Indépendance. Ce tilleul vénérable fut planté le 22 septembre 1797 pour commémorer l’instauration de la République française.

Une intéressante maison du début du XIXème siècle se dresse à proximité, au n° 29 de l’avenue Leburton. La façade de cette belle demeure néo-classique, en briques et calcaire, est particulièrement soignée. De cinq travées sur deux niveaux et demi, elle est rythmée par des pilastres à refends. Les baies rectangulaires comportent des clés passantes ornées de triglyphes. Le soubassement en bel appareil de calcaire est percé de jours ovales.

Le XIXème siècle dota également Waremme de plusieurs monuments dignes d’intérêt. la chapelle des Saints-Sauveurs-et-Donat, rue du Tumulus, également appelée chapelle Fleussu, date du milieu du siècle. Une anecdote s’y rattache. Le docteur Jean-François Xavier Fleussu, surpris par un violent orage, fit le vœu d’élever une chapelle à cet endroit, s’il en sortait sain et sauf. A sa mort, il fut enterré dans la chapelle élevée par ses soins. Son tombeau se voit toujours à l’intérieur. la chapelle, habillée d’une belle façade en calcaire de style néo-classique, est malheureusement dans un état pitoyable.

Dans la rue J. Wauters se dressent les bâtiments de l’ancien Institut des filles de la Croix, fondé en 1866. La chapelle néo-gothique, heureusement préservée, apporte une note pittoresque bienvenue au centre de la ville. Les murs de briques sont scandés par des pilastres en tuffeau et soulignés d’une frise d’arceaux sous la corniche.

Arrêtons-nous encore à deux monuments qui accentuent l’aspect urbain de Waremme. L’église Saint-Pierre est un vaste édifice néo-gothique, élevé de 1879 à 1881 sur des plans d’Eugène Halkin père. A l’intérieur, l’attention se porte surtout sur la Pietà polychrome du XVème siècle et sur les fonts baptismaux gothiques a malheureusement été en grande partie sacrifié. Notons au passage les anciennes dalles funéraires qui tapissent le porche.

L’hôtel de ville, construit en 1902 par l’architecte Bricteux, présente une façade éclectique à dominante néo-Renaissance qui ne manque pas de cachet.