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Waremme, cité carnavalesque ?

Lorsque les festivités de l’an neuf glissent lentement vers les brumes de l’oubli, la nature entre en phase de plein renouveau ; arrive alors le temps de caresser les préoccupations carnavalesques. Un grand feu pour mettre fin à l’hiver et l’envie irrésistible pour certains de se travestir et de battre le pavé au gré des rythmes sonores et des traditions et festivités locales.

A WAREMME, nous ne possédons plus à ce jour de groupe folklorique et carnavalesque pour incarner notre cité comme c’est le cas pour les « Gilles de Binche », «les Oursons d’Andenne » ou les « Chinels » de Fosse-la-Ville… par exemple.

Notre population est pourtant sensible à la perspective de préparer le carnaval programmé en début mars. Les années de privation engendrées par la COVID ont laissé un manque chez la plupart de nos concitoyens. Tout le monde se prépare à perpétuer la tradition.

Un coup d’œil dans le rétroviseur de notre histoire nous révèle pourtant l’existence de groupes sur notre sol. Les plus anciens se souviendront des célèbres « Warommias » dans les années 1960 et de leur uniforme rouge et blanc. Marcel MOTTARD, durant des années le bien connu concierge de l’Athénée royal conduisait le groupe. Ce groupe se produisait à l’extérieur de la ville et même à l’étranger. On trouve ici une photo du groupe qui n’est pas d’excellente qualité. On y voit des figurants, le géant qui les accompagnait et Edmond LEBURTON, Bourgmestre de Waremme, qui assis sur les marches de l’Hôtel de ville s’amuse du spectacle.

Durant ces mêmes années très lointaines, la ville possédait conjointement un autre groupe, les « Wawas » qui rappelaient fortement les « Blanc moussi » de Stavelot (revêtement blanc, bonnet pointu, long nez rouge et vessie de porc gonflée pour titiller les spectateurs. Leur local de référence se situait au lieu de l’actuelle « Taverne ».

Les Wawas et les Warommias quittèrent la scène folklorique locale. Cela démontre qu’un tel investissement dépend du volontariat et de bonnes volontés parfois fragiles. Des circonstances diverses et parfois fortuites peuvent avoir raison de ces groupes et ce fut hélas le cas.

Qu’à cela ne tienne, c’est le même Marcel MOTTARD qui ayant quitté les « Warommias » va mettre sur les fonts baptismaux les « Joyeux Pierrots ». Le groupe fonctionnait sur les mêmes bases mais le costume était quelque peu modifié.

Le carnaval, un palliatif aux années de guerre ?

On a vu renaître, après la guerre, le désir de fêter le carnaval. De faire la fête tout simplement. Le café « Au bon accueil » fera un char durant de nombreuses années. Le char était habité par des cow-boys et on n’est pas certain du rapport mais le débit de boisson s’appellera ensuite « le saloon ». On voit ici les protagonistes avec le mythique commerçant Léon CORSWAREM et bien d’autres que les Waremmiens de souche reconnaîtront.

Le désir de fêter le carnaval se perpétue au fil des décennies.